vendredi 11 mai 2007

Syndrome du nid vide


Suite à un documentaire vu sur Téva j'ai quelques recherches et voilà quelques explications:


Il arrive un moment où Tanguy fait sa valise pour aller la poser ailleurs (si,si, ça va arriver!!...chez les autres!!). Et alors là, panique à bord chez les parents ! Les psychologues appellent ça le syndrome du nid vide. Qu’il provoque déprime ou soulagement (??!!??), le départ des enfants marque un tournant important : il faut réorganiser la vie sans eux.

Le syndrome du nid vide pose pour beaucoup de parents ( les mères avant tout et singulièrement les mères au foyer ) un problème de nouveau rapport au temps. Quelques réflexions sur ce sujet, souvent vécu de manière difficile :

- la plupart du temps, les mères réagissent dans un premier temps par une sur-occupation du temps à disposition. Ce temps, tant désiré au cours d’années de courses effrénées pour mener les enfants entre activités scolaires, activités sportives ou activités culturelles est soudain là, enfin à disposition. La réaction première consiste évidemment à le meubler de mille activités de type occupationnel et de consommation ( achats divers, nettoyages de printemps, changement de la décoration intérieure, etc. )

- pourtant, après cette activité frénétique, ( qui a plus ou moins consciemment évité à son auteur de penser la nouvelle situation ), s’installe souvent une période de remise en question. La mère se retrouve en effet au-devant d’un grand vide, confrontée à la solitude, à l’inutilité, parfois à la dépression ;

- alors que l’homme n’a souvent jamais cessé de se réaliser à travers son activité professionnelle, ce qui lui a permis de passer le crise du mitan (= milieu de vie) en réinvestissant peu à peu dans d’autre secteurs ( associatifs, politiques, etc...pardon je fabule!!!je voulais dire sieste,glandouille ext ), la femme a souvent placé toute son attention sur ses enfants, se rendant sciemment indispensable à ces derniers. Cela signifie que, ces derniers partis du nid, elle se retrouve en quelque sorte face à une étrangère, cette dernière qu’elle a si longtemps délaissée ;

- il est alors très important de ne pas baisser les bras et de réinvestir toute l’affection déversée sur les enfants dans de nouveaux défis. Pour ce faire, deux voies semblent généralement prioritaires : le bénévolat qui permet de participer à la reconstruction d’un lien social nouveau tout en exerçant une oeuvre générative salutaire et la reprise d’études ou d’activités professionnelles, qui permet à la femme de valoriser ses compétences ( et les années de vie au foyer ont fait de la mère une gestionnaire aux ressources souvent inestimables ), de faire valoir son expérience, de réaliser qu’elle n’est intellectuellement pas encore un légume et surtout de se reconstruire une image d’elle-même positive en même temps que l’estime de soi ;

- en ce sens, le syndrome du nid vide implique une réorganisation nécessaire du temps et des priorités, centrée sur le développement et la mise en valeur de compétences enfouies ou nouvelles.

Heureusement j'ai encore quelques belles années devant moi......au moins une trentaine (:-))

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